Développement durable, RSE, ESG, transition énergétique, impact ou encore croissance verte etc… les acronymes et les expressions désignant le nécessaire projet de transformation de nos économies et de nos sociétés ne manquent pas.

Le modèle de développement économique classique, uniquement basé sur une approche volumique et extractive, n’apporte aujourd’hui pas de valeur ajoutée extra-financière. En d’autres termes, il ne favorise pas le bien commun. Bien au contraire, articulé uniquement autour d’un indicateur quantitatif (le PIB), ce modèle accélère la détérioration des conditions de vie sur terre.

Face au défi colossal de rendre l’avenir vivable et durable, l’entreprise régénérative « va au-delà de la réduction d’impacts négatifs ou de leur neutralisation, pour s’engager vers la génération d’impacts positifs nets pour les écosystèmes et la société. » (Source : CEC – L’entreprise régénérative).

Il s’agit avant tout d’un changement de regard et d’une prise de hauteur sans précédent. Une entreprise n’a plus pour seul objectif de « gagner de l’argent », « d’être rentable » ou de « rémunérer ses actionnaires » mais bel et bien de s’interroger sur son positionnement dans le système économique, social et environnemental. Elle doit non seulement investir dans ses capacités de production mais également dans les communs environnementaux et sociaux, avec lesquels elle interagit en permanence. Elle peut donc les altérer comme les aider à se développer, à se régénérer.


Mais alors, comment et pourquoi l’investissement d’entreprendre et de devenir un entreprise régénérative sera-t-il rentable ?

Parce qu’une population en bonne santé dans un environnement préservé :

–    se sent en sécurité et en confiance,

–    est motivée par un projet de société porteur de sens et de valeurs,

–    devient actrice d’un projet de société global (en dépassant le cadre strict du poste de travail de chacun dans l’entreprise).

L’entreprise n’est plus une « machine en silos qui extrait ». C’est un écosystème vivant auquel on applique les principes du vivant (“un arbre ne décide pas seul ce que doit devenir la forêt” dirait Antoine Denoix d’Axa Climate).

L’entreprise régénérative comprend que sa réussite dépend de la santé des écosystèmes, des systèmes naturels et sociaux qui sont en interdépendance forte.

Changer de paradigme permet donc de conserver les conditions de la vie sur terre, d’améliorer le bon fonctionnement et la vitalité de la société dans son ensemble.

Dans cette logique, l’entreprise régénérative donne plus que ce qu’elle ne prend. Elle séquestre plus qu’elle n’émet, renforce les services écosystémiques, s’implique dans l’amélioration de la qualité de l’eau et de l’air, dans la sécurité des populations, dans la création de produits sains et durables etc…

Il s’agit dès lors d’une boucle vertueuse : l’entreprise régénérative respecte et améliore les conditions écosystémiques tout en bénéficiant de son potentiel.

Comment passer à l’action ?! En passant de la compétition débridée à un mode coopératif :

La société régénérative intègre toutes les parties prenantes en développant leurs savoirs et leurs capacités à faire. Les capacités d’initiative sont fortement encouragées (cf. la notion d’« empowerment ») et les organisations horizontales profitent de cette transversalité, qui permet de mieux travailler ensemble et de mieux contribuer à des enjeux communs.

Le concept de réciprocité est important dans la régénération. L’entreprise comprend qu’elle évolue en interaction avec son milieu. Il faut co-évoluer avec lui. En faisant du bien au milieu, on se fait du bien à soi-même.

Seul le vivant dispose de cette capacité de renouvellement et de développement. Il est donc important de prendre conscience et de faire fructifier ce capital, longtemps considéré comme gratuit et inépuisable.

La sobriété (la vraie ! Salutations amicales à Vincent Liegey et Isabelle Brokman) s’adapte ici à l’entreprise : le principe de renoncement est fort. Il faut savoir s’autolimiter. Commençons par s’interroger sur le désir de toute puissance de l’homme (“Nous sommes devenus démiurge”, disait Nicolas Hulot durant une interview réalisée par l’équipe de Team for the Planet). L’approche purement technicienne (cf. les technologies anciennes / “low tech” et nouvelles / high-tech”) ne permettra pas d’avancer et de surmonter les difficultés. 

La norme doit bouger, les comportements doivent évoluer, en prenant en compte les talents de chacun.

L’avenir en entreprise se prépare maintenant ! 

La réglementation européenne par le biais de son Green Deal oblige justement les entreprises à questionner leurs multiples impacts sur l’environnement et sur la société.

Son arme secrète ? La Corporate Sustainability Reporting Directive, autrement appelée CSRD (voir notre article qui résume les principaux éléments de la CSRD).
Vous travaillez au sein d’une entreprise cotée ? Non cotée ? La CSRD (ou directive 2022/2464 du Parlement Européen et du Conseil) ne vous est sûrement pas étrangère parce que son premier volet entre en vigueur au 1er janvier 2024 sur l’exercice 2023.

Vous y préparer dès maintenant vous permet de prendre le temps d’appréhender ces problématiques, de les intégrer progressivement dans l’évolution de votre business model et de préparer vos conditions de réussite futures.

Parce qu’en anticipant les changements structurels à venir (pénurie de ressources, augmentation des prix, difficultés d’approvisionnement etc…), vous prenez une longueur d’avance et vous attirez de nouveaux talents, à une époque à laquelle recruter est devenu aussi crucial que complexe !

Seules les sociétés attentives à leurs impacts extra-financiers au même titre que leur périmètre financier auront la capacité de construire un cadre épanouissant pour leurs salariés et de rester / devenir compétitives. “Les problèmes d’aujourd’hui sont les opportunités de demain.” (Christophe MENIGAULT – BPI France)

La marque employeur et le retour d’expériences de salariés sont aujourd’hui des leviers d’actions forts que les Directions des Ressources Humaines doivent concevoir, améliorer et piloter.

Une société ayant des produits ou services attractifs doit elle-même justifier d’un cadre de travail épanouissant et porteur de sens.

L’avenir vous attend ! On s’y met !?

Notre cabinet de recrutement sera ravi d’en parler avec vous !

À bientôt.

L’équipe WeRegen

Source : Lumia

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